Sûre et durable... dans tous les sens du terme : la
voiture du futur est en marche sans révolution révèle l'étude sur la voiture du futur réalisée par YouGov pour Faurecia Clarion Electronics en mars 2019.
L'étude YouGov a interrogé la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie.
Pour ces quatre pays, la sécurité apparait comme la priorité.
En France, la sécurité est la caractéristique dominante, avec 36% des réponses. L'Allemagne et l'Italie s'inscrivent au même niveau, l'Angleterre atteint les 47%.
Au sein des innovations attendues, les pays se rejoignent également sur la
capacité à anticiper les dangers (56% des Français, 50% des Allemands, 48% des Italiens et 45% des Anglais, ces derniers semblant moins priser l'intelligence artificielle).
Le succès de la
voiture autonome est en devenir. Aujourd'hui 28% des personnes interrogées indiquent un sentiment positif sur la voiture autonome, l'Italie se plaçant largement en tête avec 46% des suffrages. 40% des non-propriétaires français y sont ouverts.
« Anticiper les dangers sur la route, alerter les secours en cas d'accident, se garer toute seule ou faire des manœuvres à la place du conducteur... Les retours des Européens sont clairs : la voiture du futur rime avec davantage de sécurité. Cette aspiration semble suggérer néanmoins une méconnaissance des systèmes d'aide à la conduite déjà disponibles sur le marché. A force de parler de la voiture du futur autonome, on tend peut-être à oublier la sécurité d'ores et déjà proposée sur des niveaux inférieurs d'autonomie. Patrick Koller, président de Faurecia l'a souligné, « le mouvement vers les véhicules autonomes va se faire de manière incrémentale ». De fait avant de parler de révolution de l'automobile, nous travaillons à son évolution : la technologie déployée n'a de valeur que si elle est connue, comprise, acceptée et employée. Il faut du temps pour construire un avenir durable », explique Sébastien Brame, Senior Manager chez Faurecia Clarion Electronics.
L'étude confirme la
prise de conscience environnementale des Européens.
Pour 24% des Français et des Allemands, 23% des Britanniques et 30% des Italiens, la caractéristique la plus importante de la voiture du futur est son i
mpact écologique. Cependant pour seulement 14% d'entre eux (moyenne pour les quatre pays analysés), la voiture du futur doit être avant tout économique.
« Les chiffres sont éloquents : l'écologie compte pour les Européens. Or si l'étude montre que l'écologie est importante pour les jeunes, elle l'est encore plus pour ceux qui ne possèdent aucune voiture (34% contre 22% des propriétaires). En ce sens, le tournant attendu de l'automobile dépasse le conducteur, et s'inscrit dans un mouvement de société », analyse Sébastien Brame.
L'
écologie apparait
plus importante que le prix.
11% des Français considèrent que la voiture devrait être
aussi confortable que la maison, et 13% qu'elle devrait adapter son intérieur au conducteur. Le confort passe ainsi bien derrière la sécurité et l'écologie. A noter qu'une grande proportion des répondants (31% pour la population totale, et 25% des 18-24 ans) n'ont pas d'avis sur le sujet.
Les Européens apprécient les avantages de la
voiture connectée, qui partage les informations avec son
environnement pour trouver des places libres dans les parkings ou adapter l'itinéraire en fonction du trafic en temps réel. Les Français et les Italiens s'affichent plus ouverts aux nouveautés : plus de 8 Italiens sur 10 apprécient l'idée d'une voiture connectée (83%) et ils sont également une large majorité à partager cet avis parmi les Français (71%). En revanche, les automobilistes européens interrogés ne sont que 3% à considérer la connectivité comme la caractéristique la plus importante de la voiture du futur.
L'
autopartage reste une
pratique marginale en France et dans les autres pays analysés malgré une très grande médiatisation, Seulement 5% des Français le classent comme une des trois caractéristiques les plus importantes de la voiture du futur, au mieux 10 à 11% pour les plus enthousiastes, même dans les grandes villes.
Source : YouGov France
Méthodologie : L'enquête a été réalisée sur un échantillon représentatif de la population nationale de chaque pays âgé de plus de 18 ans : l'échantillon comportait 1000 répondants pour la France, 1014 pour l'Italie, 2049 pour l'Allemagne et 2304 pour la Grande-Bretagne. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France, du 25 au 27 mars 2019, selon la méthode des quotas.