Le terrain de prédilection du Chevrolet Captiva reste la route
Le véhicule est lourd (1 843 kg en traction avant à 1 868 kg avec une traction intégrale avec le bloc 2.2 VCDi de 163 ch) et sa garde au sol de 17 cm n'est pas suffisante pour de grandes escapades en dehors des sentiers battus. Dans des chemins légèrement creusés, le Captiva touche rapidement le sol.
Le SUV américain a tendance à prendre rapidement du roulis.
En ville, le SUV Chevrolet est peu maniable. Son rayon de braquage de 11,87 mètres ne favorise pas les manœuvres urbaines.
La direction du Captiva est un peu approximative.
Le Captiva est proposé avec deux motorisations turbodiesel suralimentées 2.2 litres VCDi développant 163 et 184 ch.
Le moteur VDCi de du Captiva est un quatre cylindres suralimenté à double arbre à cames en tête (2ACT) disposant d'un système d'injection common rail haute pression et d'un turbo à géométrie variable (TGV) avec échangeur d'air.
Les deux déclinaisons de la motorisation VDCi sont couplées à de nouvelles boîtes manuelle et automatique six vitesses. Celle-ci peut être utilisée en mode complètement automatique ou en mode manuel avec un système Driver Shift Control (DSC).
Le 2.2 VCDi de 163 ch dispose d'un couple maximum de 350 Nm à 2 000 tr/min. Il offre de bonnes accélérations ainsi que de bonnes relances dès lors qu'il monte dans les tours. Il entraîne les 1 843 kg du véhicule à une vitesse de pointe de 189 km/h sur circuit et accélère de 0 à 100 km/h en 10,4 s. A bas régime, le moteur 2.0 VDCi de 163 ch dissimule ses chevaux.
Le 2.2 VCDi de 184 ch entraîne les 1 918 kg du véhicule à traction intégrale pilotée électroniquement. Avec un couple de 400 Nm disponible à 2 000 tr/min, il passe de 0 à 100 km/h en 9,7 s et atteint une vitesse de pointe sur circuit de 200 km/h.
En conditions d'adhérences normales, le Captiva est entrainé par ses roues avant. La transmission intégrale s'active automatiquement par l'intermédiaire d'un embrayage électronique lorsque les conditions de circulation nécessitent plus de motricité (revêtement glissant ou côte). Le système prend en compte le patinage des roues, le régime moteur, la vitesse du véhicule, le lacet et l'angle de direction. Quand les quatre roues motrices fonctionnent, la puissance est répartie automatiquement entre les essieux avant et arrière, en fonction des besoins, jusqu'à un rapport de 50-50.
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