La lutte contre le réchauffement climatique est un des enjeux majeurs de ces dernières années en Europe. Le secteur du transport est une source importante d'émission de
CO2 qui augmente ostensiblement l'effet de serre de la planète. Côté chiffre, les véhicules européens représentent 27% du total des émissions de gaz (29% aux Etats-Unis). Certains gouvernements ont décidé de prendre des mesures fortes pour changer les comportements.
Dans le secteur du transport, le développement du
véhicule électrique est en première place des actions gouvernementales.
Une des stratégies à long terme pour réduire les
émissions de CO2 consisterait à
passer des véhicules à essence et au diesel aux véhicules électriques.
Les grandes villes ont pris des mesures d'envergure pour accélérer le passage aux véhicules électriques en
imposant des quotas et des dates butoirs. La ville de Paris avait annoncé qu'à partir de 2024 aucun véhicule diesel, quel qu'il soit, ne serait autorisé à rouler dans la capitale. Parallèlement, des aides de l'Etat encouragent le passage au véhicule électrique et la mise en place de bornes de recharge.
Néanmoins, il existe de nombreux obstacles pour réaliser cette transition forcée vers la
voiture électrique au niveau du grand public : le
prix, l'autonomie des batteries et les infrastructures de recharge.
Une étude Geotab réalisée en 2020 fait le point sur le passage à l'électrique et son impact environnemental. L'étude est basée sur l'analyse des données de 2 millions de
véhicules connectés de flottes
automobiles à travers le monde.
Si l'on considère que
la combustion d'un litre d'essence produit environ 2,3 kg de CO2, il y aurait une
réduction de 41 tonnes de CO2 par véhicule électrique, ce qui aurait une incidence directe sur l'effet de serre.
La réduction de 41 tonnes de CO2 par véhicule électrique correspond à environ 200 000 kilomètres avec un véhicule thermique consommant 9 litres d'essence aux 100 km ou environ 220 000 kilomètres avec un véhicule thermique consommant 8 litres d'essence aux 100 km ou encore 250 000 kilomètres avec un véhicule thermique consommant 7 litres d'essence aux 100 km. Dans ce calcul, le CO2 émis lors de la production de la batterie haute tension n'est pas pris en compte. La diminution de la
consommation de véhicules thermiques par l'électrification (hybride léger,
hybride auto rechargeable et hybride rechargeable) n'est pas prise en considération.
Source : étude Geotab sur les capacités des flottes automobiles à passer à l'électrique du 12 mars 2020 mise à jour le 18 juillet 2022
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