Alors que l'on est entré dans la période estivale, Bip&Go (télépéage, parking, recharge électrique, etc.) a sondé ses abonnés sur leurs habitudes de conduite et leurs projets de vacances pour comprendre qui sont réellement les automobilistes français.
Besoins, plaisir de conduire et arbitrages du quotidien : l'étude met en lumière deux France bien distinctes. Entre attachement à la
voiture et nouvelle façon de
voyager, les grands et petits rouleurs incarnent deux visions de la mobilité.
Focus sur la France qui roule… mais pas toujours dans la même direction.
Petits, moyens, grands rouleurs : qui sont vraiment les Français au volant ?Longtemps symbole de liberté, la voiture reflète désormais des usages et des attentes très différents selon les Français.
Pour beaucoup, c'est le confort et la liberté de mouvement qui priment (58%), loin devant l'absence d'alternative de transport (14%) et les obligations professionnelles (13%).
Chez certains, le plaisir de conduire reste intact (8%), tandis que d'autres évoquent le gain de temps (5%) et les derniers, une simple habitude ancrée dans le quotidien (2%).
Derrière ce tableau se cache une véritable fracture. Près d'un tiers (34%) des Français interrogés se considèrent comme des « grands rouleurs » (plus de 400 km/semaine), 43% comme des « rouleurs moyens » (200-400 km hebdomadaires), tandis que 22% s'estiment « petits rouleurs » (moins de 200 km/semaine). Le clivage dessine deux façons de vivre la route : d'un côté, ceux pour qui la voiture est indispensable, et de l'autre, ceux qui réinventent la mobilité et leurs trajets, au rythme de leurs contraintes et envies.
Sur la route, chacun son tempoPour la population de grands rouleurs (34% des Français), la voiture est un mode de vie. Et les raisons ne manquent pas : 30% parcourent de longues distances par nécessité professionnelle, un quart afi n de maintenir des liens familiaux distants, tandis que 13% avouent le faire par manque d'alternative viable. Malgré les contraintes, un grand rouleur sur cinq prend la route avant tout pour le plaisir de conduire et d'
explorer de nouveaux horizons.
Une dépendance qui va de pair avec un attachement particulièrement fort : si plus d'un Français sur deux (51%) considère globalement qu'il serait impossible de se passer de leur véhicule pendant un mois complet, cette proportion est encore plus marquée chez les grands rouleurs. Pour ces derniers, la voiture est l'alliée du quotidien, indispensable pour préserver leur liberté de mouvement.
À l'inverse, les petits rouleurs (22% des automobilistes) ont développé une approche plus mesurée de la mobilité : un tiers d'entre eux limitent volontairement leurs déplacements à cause des coûts, 29% en raison de leur mode de vie urbain, 17% grâce à l'efficacité des alternatives disponibles (transports en commun, vélo…), tandis que 12% évoquent une conscience environnementale.
Seuls 13% des Français pensent qu'il serait facile de se passer de leur véhicule pendant un mois.
Départ en vacances : des choix de trajet qui diffèrentÀ l'approche de l'été, cette fracture se traduit par des stratégies de voyage contrastées et des émotions diverses. Si le trajet fait incontestablement partie de l'expérience, l'heure est majoritairement aux déplacements directs pour rejoindre une destination éloignée de son domicile (29%). Un quart des Français (24%) optent pour un trajet en plusieurs étapes pour découvrir différentes régions, et la même proportion réalise des allers-retours depuis leur résidence principale. Ils sont également 14% à avoir choisi une destination fixe pour cet été, ponctuée de plusieurs visites de proximité (14%), tandis que près d'un sur dix déclare baser son choix de destinations sur la distance, pour limiter les trajets (9%).
Sur le plan émotionnel, les Français vivent la route des vacances à leur façon : pour 37%, prendre le volant pour un long trajet de vacances représente le plaisir de partager un moment privilégié, en solo ou avec ses proches. 34% apprécient l'excitation du départ et l'impatience d'arriver sur place !
Sans surprise, 22% appréhendent les bouchons et la fatigue. Pour 6%, le stress des responsabilités de conducteur prend cependant le dessus.
Après le plaisir (ou l'appréhension) du départ estival, chacun aborde la distance à sa façon. Pour un simple week-end prolongé, les Français gardent la bougeotte : 39% n'hésitent pas à parcourir entre 100 et 300 km, 29% entre 300 et
500 km, 8% sont prêts à aller plus loin (plus de 500 km).
Si la majorité reste fidèle à l'idée que seule la destination compte vraiment, de nouveaux raisonnements semblent émerger : pour 17%, le trajet devient un critère de choix, et pour 14%, il s'agit d'éviter les contraintes (14%).
La plupart des conducteurs semblent rester fidèles à leurs habitudes : 47% déclarent n'avoir connu aucun changement significatif dans leur vie de conducteur ces cinq dernières années.
Source : étude Bip&Go
Méthodologie : étude réalisée auprès d'un échantillon de 917 clients Bip&Go, dispensé par questionnaire en ligne du lundi 26 mai 2025 au mardi 10 juin 2025.
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voitures-vehicules-building-batiment-16310595 de Araf Khan sur Pexels