Arrivée durant l'été 1975, l'
Opel Ascona B a repris le flambeau de son aînée.
Lancée en 1970 comme la "nouvelle
classe" d'Opel, l'Ascona A de première génération a comblé
le fossé entre la Kadett et la Rekord et adopté un design équilibré.
La deuxième génération de l'Ascona a fait ses débuts à l'IAA de Francfort avec la Manta B. L'Ascona B et la Manta B partagent une base technique commune avec des personnalités distinctes.
L'Ascona B était plus spacieuse que sa devancière. La carrosserie s'allongeait d'environ 20 centimètres et s'élargissait de 4 centimètres, alors que l'empattement gagnait près de 9 centimètres.
Ces dimensions se traduisaient par plus d'
espace pour les jambes et les épaules des passagers, avec des sièges en mousse intégrale offrant un excellent amortissement et un soutien latéral renforcé.
Le châssis avant améliorait le confort de conduite. L'empattement allongé, les voies élargies à l'avant et à l'arrière, et le plus grand débattement des ressorts de l'Ascona B à propulsion assuraient une tenue de route équilibrée.
A l'époque, les ingénieurs et designers d'Opel se sont concentrés sur l'essentiel.
La deuxième génération d'Ascona affiche un langage de design plus fluide et fonctionnel.
Malgré une surface frontale accrue, la résistance à l'air et la
consommation de carburant ont été réduites, tout comme le bruit du vent, grâce à des améliorations aérodynamiques. Une ligne de ceinture de caisse plus basse et des surfaces vitrées agrandies d'environ 20 % ont eu un impact positif sur la sensation d'espace et sur la visibilité panoramique, renforçant la sécurité.
L'engouement pour l'Ascona B était alimenté par les nombreuses versions sportives, dont la 400.
Dès les années 1970, l'Ascona a collectionné les succès en rallye international. En 1974, Walter Röhrl et Jochen Berger ont remporté le Championnat d'Europe des rallyes au volant d'une Ascona A. Six championnats nationaux ont suivi. La version sportive Ascona 400, introduite en 1979, était dotée d'un moteur DACT de 2.4 litres et 144 ch (106 kW), de freins à disque arrière et d'une boîte à cinq vitesses. Elle a servi de base à la
voiture de rallye de 260 ch (191 kW) avec laquelle Walter Röhrl a remporté le titre de champion du monde en 1982. L'Opel Ascona 400 Groupe 4 est devenue la dernière propulsion à remporter le titre mondial des rallyes.